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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 19:23

Lundi 17 novembre à 20h30 se déroulera la web performance des K.Kliniques (Justine Abittan et Caroline Delieutraz), intitulée Bras de tête et Tête de fer. Cette deuxième performance de la série « Double Bind » se déroulera dans le salon virtuel de panoplie.org. Les K.Kliniques, se livreront un combat de têtes sans merci. Elles se disputeront l'espace et le temps d'exposition dans une joute paradoxale.... puisqu'elles joueront dans le même chant !

L'accès à la performance est ouvert à tous. Il suffit de se connecter le lundi 17 novembre à 20h25 à http://panoplie.org/DoubleBind. Par contre pour participer à l'écriture dans le tchat il faut s'inscrire à panoplie et obtenir un mot de passe. Ceci ne prendra pas plus qu'une minute. (En haut à gauche sur la page http://panoplie.org/DoubleBind)

Nés en 2005 dans le quartier des Archives à Paris, les K.Kliniques commencent à se produire dans des lieux alternatifs. Puis, sollicité par Xavier Cahen, le duo réalise des émissions pour Radiolist.org. Tout en poursuivant leurs interventions en ligne, les K.Kliniques développent un travail de performance scénique. En novembre 2008, Justine Abittan et Caroline Delieutraz sont également en résidence de création à Mains d'Oeuvres (Saint-Ouen).

[Visuel : Les K. Kliniques, 2008. Crédit photo : Elizabeth Schneider]


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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 16:52


Alors que Paris Photo 2008, ayant pour invité d'honneur le Japon, viendra tout juste de fermer ses portes, le Jeu de Paume s'associera au Festival d'Automne pour célébrer le cinéma japonais. Du 20 novembre au 21 décembre 2008, la rétrospective dédiée à Shinji Aoyama proposera de découvrir ou de redécouvrir sa filmographie.

Depuis que son film Eureka a obtenu le Prix de la critique au Festival de Cannes en 2000, Shinji Aoyama s'est imposé sur la scène internationale, en tant que réalisateur, scénariste, dialoguiste, monteur, compositeur de musique, écrivain et critique ; il est actuellement considéré comme l'une des figures-clés de la Nouvelle Vague du cinéma japonais.

Évènement exceptionnel, cette rétrospective présente de nombreux films de Shinji Aoyama (La trilogie de Kitakyûshû : Helpless, Eureka, Sad Vacation. Like a Desperado under the Eaves, AA, Wish You Were Here, Song of Ajima, Days in the Shade, Jésus dans les décombres, Le Petit Chaperon rouge, La Forêt sans nom, Desert Moon, et Shady Groov) souvent inédits en France, et met en lumière la diversité des sources d'inspiration du réalisateur. Le Jeu de Paume offre également une carte blanche au cinéaste ainsi que plusieurs soirées-rencontre avec le public.

[Visuel : Shinji Aoyama, Eli, Eli, Lema Sabachthani? © Wild Bunch]


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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 17:15

Le Comité Colbert lancera le site Design-colbert.fr à  l'occasion de la soirée de remise des diplômes du concours des Espoirs de la Création 08. Celle-ci aura lieu, le 27 novembre 2008, en présence des lauréats, des présidents des maisons de luxe et des directeurs d'écoles.

Le Comité Colbert (association loi 1901 fondée en 1954 à l'initiative de Jean-Jacques Guerlain) rassemble aujourd'hui 69 maisons de luxe soucieuses de partager et de promouvoir ensemble en France et sur la scène internationale l'alliance de la tradition et de la modernité, du savoir-faire et de la création, de l'histoire et de l'innovation.

Le concours des Espoirs de la Création a été créé pour permettre aux maisons du Comité Colbert d’identifier les talents de demain, de les accueillir, de les former et de soutenir ainsi la jeune création française. En y participant, les jeunes créateurs des écoles françaises - et maintenant étrangères - de design, de mode, de graphisme et d’arts appliqués trouvent l’opportunité de se faire connaître auprès des plus grands noms du luxe français et de se former au contact des meilleurs artisans et des meilleurs Directeurs Artistiques.

La mise en scène des 38 lauréats du concours des Espoirs de la création et de leurs prototypes « sur la toile » est confiée à un collectif d’artistes réunis par le Pavillon du Palais de Tokyo. Un choix empreint d’originalité qui vise tout à la fois à dérouter et à séduire. La création imaginée par le trio formé par le plasticien Gérald Petit et les graphistes Claire Moreux & Olivier Huz plonge le visiteur dans un espace poétique et onirique où une « histoire » lui est contée. Chacun des projets est associé à un univers qui raconte l’inspiration de son auteur et l’esprit de la maison dont il est lauréat. Le caractère onirique de l’oeuvre est appuyé par une voix qui conte et accompagne le visiteur.


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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 19:22

Le domaine départemental de Chamarande accueille, du 26 octobre 2008 au 15 février 2009, l'exposition « Encore une fois » de Delphine Coindet. L'artiste s'empare du décor du château, pour décomposer, puis recomposer une œuvre fondée sur l'artifice, le simulacre, et une certaine forme de théâtralité. Au cœur de ce projet d'exposition, la notion de « style » renvoie tour à tour à l'œuvre proprement dite et aux espaces qui l'accueillent.

Une trentaine de travaux dont de nouvelles productions (des installations réalisées à partir de collages et d’assemblages, dans le droit fil de ses créations antérieures) est présentée pour l'occasion dans la chapelle, la cour du château et l'ensemble du rez-de-chaussée.

A la manière d'un refrain de chanson, « Encore une fois » propose, sur un mode léger et entêtant, une succession d'échos, une mise en abyme des nombreuses formes, abstraites ou figuratives, naturelles ou artificielles, qui nourrissent le travail sculptural de Delphine Coindet depuis une dizaine d'années.

[Visuel : Delphine Coindet, Pecker, 2007. Courtesy galerie L. Godin, Paris]


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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 17:01


L'artiste multimédia Véronique Hubert, qui a exposé au Studio du 27 septembre au 6 octobre 2007, organise depuis 1996 des soirées (Batofar, Pulp, Beaubourg, Point P...) au cours desquelles elle mixe des images cinématographiques, des vidéos d'artistes, des chorégraphies sur des sons divers (electro, B.O de films...).

Son personnage principal la fée « Utopia » y apparaît, protégée par son carrosse cubique. Le prochain rendez-vous avec ce personnage fantasmagorique aura lieu le 7 novembre 2008 à partir de 20h, lors de l'événement « Utopia fait son cinéma #6 - DJ SET » à la Bellevilloise (Paris). Entrée libre.


[Visuel : Véronique, Hubert, Fairywood, 2006. Courtesy de l'artiste et galerie Vanessa Quang]


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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 19:01

La galerie suisse Widmer + Theodoris Contemporary présente, du 8 novembre au 24 décembre 2008, une exposition personnelle d'Andreas Fux, intitulée « Die süsse Haut ».

A cette occasion, le talentueux photographe allemand expose Andre, œuvre issue de la série « Die süsse Haut ». Tirée en grand format et fixée au mur, l'épreuve est laissée à l'air libre. Le parallèle entre la dégradation de l'œuvre et la propre peau d'Andre n'est pas fortuite, mais évoque la fragilité de toute chose. Ici, pas de top-model glamour, pas d'auto-portrait complaisant ou de podium : ce qui est donné à voir, ce sont les sentiments indicibles d'un monde fermé, appréhensible uniquement dans une volonté de conciliation.

Avec sa série « Die süsse Haut », Andreas Fux aborde le thème des tatouages et des piercings, considérés comme de purs ornements, et rarement utilisés à bon escient. Dégagés de toute signification rituelle, ces signes banalisés ne suscitent plus le courage qu'entraînent coupures et saignements. Andreas Fux souhaite souligner la perte de sens de ces marquages, qui, destinés à passer à la postérité (via la photographie de mode), perdent leur côté déplaisant et s'aseptisent.



[Visuel : Andreas Fux, Andre. Courtesy Widemer + Theodoris Contemporary]


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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 17:10

Lors du vernissage de la Fiac, Arnaud Prinstet a présenté l'un de ses autoportraits devant l'entrée du Louvre (rue de Rivoli), puis sur les marches du Petit Palais, face à l'entrée de la nef du Grand Palais.
Un happening haut en couleur, à découvrir en vidéo.


Pour tous ceux qui comme nous suivent attentivement la carrière d'Arnaud Prinstet, nous leur conseillons la lecture d'un récent dossier publié dans la nouvelle et très chic revue Ladd (abréviation de Luxury ADDict). Celui-ci est reproduit sur le blog de l'artiste.


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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 15:40

A l'occasion du vernissage de la Fiac, l'équipe d'Art and You a déambulé dans les allées du Grand Palais et a remarqué - parmi les très nombreux chefs d'œuvre - dix pièces majeures :

> La série de tirages chromogéniques marouflés sur dibomb « The Family » (2008) de Marina Abramovich. Family II représente des fillettes en uniformes verts, endormies dans un lit rose, arme au poignet. Family V montre des petits garçons tenus en joug par un peloton d'execution formé de fillettes.... Galerie Beaumontpublic, Luxembourg.

> L'installation Blame de Shilpa Gupta (2002-06) composée de 600 flacons d'encre rouge, évoquant le sang et baignée  d'une lumière rouge. Galerie Yvon Lambert.

> L'ensemble de photographies From the Dustbin (2007) d'Oleg Kulig, montrant l'artiste nu, tel un animal. XL Gallery, Moscou.

> L'installation Lire les cendres (1999) de Chen Zhen, une caisse en Plexiglas contenant des résidus calcinés de journaux, qu'il est possible de déchiffrer à la loupe. Galleria Continua, San Gimignano, Beijing, Le Moulin.

> Des lits superposés fabriqués par Kader Attia à partir de chaines métalliques. Galerie Anne de Villepoix.

> Spheres of Influence, six lightboxes lumineuses d'Alfredo Jarr (1990) montrant des garimpeiros, des mineurs d'or de la Serra Pelada (Brésil) rencontrés lors d'un voyage effectué en Amazonie en 1985. Galerie Lia Rumma, Milan.

> Voyage de noces à Venise, une installation murale (mesurant 275 x 580 cm) de Christian Boltanski et Annette Messager composé de 96 petites photos et de 21 esquisses au crayon de couleur. Galerie Marian Goodman.

> Disque incurvé, violet et miroitant d'Anish Kapoor. Diamètre : 180 cm. Galerie Lisson, Londres.

> Les suspensions de l'Israëlien Sigalit Landau (né en 1969), réalisées en fil de fer barbelé et recouvertes de sel de la Mer morte. Galerie Kamel Mennour.

> La sculpture horizontale, en acier inox Perçant d'Emmanuel Saulnier (né en 1952). Long de 3 mètres, le plan rectangulaire est traité comme un miroir réfléchissant et lumineux. Il est perforé de 27 orifices, dont la répartition constitue une trame proposée par l'artiste. 27 aiguilles d'acier effilées à leurs extrémités traversent, soulèvent et portent cette plaque de 80 kg sans ajout mécanique. Galerie Art Attitude Hervé Bize, Nancy.


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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 18:39

Art and You expose deux stickers d'Objectif Bombe sur les murs de son stand à ShowOff. Ceux-ci sont disponibles sur le site du collectif, et le seront très bientôt dans la boutique Art and You.


Précédente présentation des deux stickers exposés sur le stand Art and You à Show Off


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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 18:55

Produite par Elegangz, Spectre est une œuvre vidéo de Paul Coudamy et Camille Bovier-Lapierre, présentée à l'occasion du Reality Festival : une personne en taille réelle est projetée sur les murs de la ville.

Durant le mois d’octobre le Spectre est dévoilée au public lors de manifestations artistiques majeures. Elle interpelle les amateurs d’arts et les journalistes spécialisés ; que ce soit sur les parvis du Centre Pompidou ou du Palais de Tokyo, lors de vernissages de galeries dans le Marais, de la Nuit Blanche du 4 octobre... La prochaine apparition du Spectre se déroulera à proximité du Grand Palais, lors du vernissage de la Fiac, le 23 octobre 2008.




Grâce à un système de vidéo projection mobile, un personnage apparaît tel un fantôme sur les murs de Paris, où il prend vie en accomplissant de petites actions en relation avec l’environnement urbain. Avec Spectre l’approche du Festival Reality sur les mondes virtuels est quelque peu renversée : l’œuvre n’est plus enfermée dans un ordinateur et les réseaux Internet. Ici, le monde virtuel prend vie, un avatar déambule parmi les passants en chair et en os ; malgré le fait qu’il ne soit qu’une image il a la taille et tout les comportement d’un quidam.

Le phénomène WII (du nom du jeu vidéo qui invite les joueurs à faire réagir le personnage à l'écran en effectuant des gestes réels) est l’exemple majeur des recherches actuelles sur les solutions pour faire sortir l’informatique de l’écran : l’avenir est à une matérialisation des interfaces avec les mondes virtuels. Dans la ville les gens, submergés d’images, ne font plus attention à ce qui les entoure et sont très souvent indifférents à ce qui ne les touche pas directement. La Présence du Spectre va venir briser cette indifférence avec son statut hybride et étrange. La liste complète des scénarios n’est pas encore définie, mais certains personnages sont déjà déterminés : le self made man, la salope, le fêtard du trottoir, le zapper, le rendez vous, le pyromane, la fille allongée dans la rue...


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