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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 11:00

Chaque année, l’École nationale supérieure des beaux-arts présente, dans ses galeries du quai Malaquais, une exposition collective des jeunes artistes ayant obtenu le diplôme national supérieur d’arts plastiques avec les félicitations du jury (édition 2007). Chacun expose de nouvelles œuvres (conçues spécialement pour l’occasion) ou une sélection de pièces présentés lors du diplôme.

En 2007, 17 artistes ont été félicités. Certains exposent leurs travaux dans les galeries des Beaux-arts de Paris : Bertille Bak, Guillaume Bresson, Jean-Baptiste Akim Calistru, Juliette Delaporte, Claire Glorieux, Michaël Jourdet, Anne Le Hénaff, Jean-François Leroy, Alexandre Oudin, Benoît Piéron et Cédric Valentin. Et, d'autres - à cause de travaux en cours à l'Ensba - présentent des pièces à la Fondation d’entreprise Ricard : Éric Giraudet, Lukas Hoffmann, Perrine Lievens, Carine Parola, et Antoine Roegiers.

Cette exposition est commissionnée par Laurent Busine (directeur du Centre d’art du Grand Hornu en Belgique), qui présidait le jury 2007, également composé de Virginie Barré (artiste), Isabelle Ewig (maître de conférences en histoire de l’art à l’université de Paris-Sorbonne) et Javier Perez (artiste). Elle révèle la diversité et la mise en oeuvre des pratiques enseignées à l’École à travers des techniques aussi variées que la photographie, la vidéo, la sculpture, l’installation ou la peinture et dévoile l’univers singulier de ces artistes.

Pour la quatrième année consécutive, Hiscox parraine l'exposition des félicités et décerne le Prix Start à deux d’entre eux (la remise des prix 2008 aura lieu ce soir à l’École nationale supérieure des beaux-arts à 19h30).
Les lauréats du prix Start 2007, Marlène Mocquet et Nicolas Giraud exposeront bientôt au siège londonien de Hiscox, dans le Hiscox Art Café.

[Visuel : Guillaume Bresson, Sans titre, 2008. Huile sur toile. 170 x 300 cm. Courtesy de l’artiste]


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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 16:30

Dans le cadre de ses engagements de mission de service public, le Centre national des arts plastiques (Cnap) transmet le travail des artistes d'aujourd'hui, que cela soit à travers la gestion et la diffusion, pour le compte de l'Etat, du Fonds national d'art contemporain ou en étant l'un des coproducteurs de l'exposition « Promenade » de Richard Serra (actuellement présentée au Grand Palais à Paris dans le cadre de Monumenta).

A l’occasion du quatre centième anniversaire de la Fondation de la ville de Québec, le Cnap et Culturesfrance ont décidé de s’associer à cette commémoration en proposant à la province du Québec l'exposition « La Grande Traversée – Horizons photographiques ».
En provenance des collections du Fonds national d’art contemporain, diverses photographies contemporaines témoignent de la parenté historique et culturelle de la France et du Québec. Elles sont présentées par sept institutions culturelles québecoises et françaises (la Maison Champlain de Brouage, le Musée du Nouveau Monde de La Rochelle...), symboliquement situées sur l'intinéraire emprunté par Samuel de Champlain il y a quatre siècles.

Un an après « Précipitations : Expérience n°1 », les étudiants d’histoire de l’art de l’Université François-Rabelais (Tours) renouvellent l’expérience. Avec « After ? : Expérience n°2 », ils instaurent un dialogue entre des œuvres anciennes de la collection permanente et des pièces contemporaines mises à disposition par le Fonds national d’art contemporain pour un an.
Leur objectif ? Réfléchir à la question de la ré-appropriation de formes du passé par des artistes contemporains. Dans le parcours habituel, des œuvres contemporaines qui prennent pour objet justement des formes, des sujets, voire des œuvres historiques, parfois jusqu’à simuler un mimétisme troublant. Ainsi le visiteur découvrira-t-il la présence incongrue de Cindy Sherman dans le décor peint d’une soupière Pompadour, une belle vache limousine dans un projet de tapisserie de Didier Trénet inspiré par François Boucher ou encore des lithographies d’après Degas qui ne laissent qu’une marge de manœuvre infime à Sherrie Levine.

... A suivre


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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 15:22

A l'invitation de la revue Fresh Théorie, Eric Mangion - critique d'art et directeur de la Villa Arson - propose, du 20 juin au 19 juillet 2008, l'exposition « Les sujets en moins ». Celle-ci réunit, à la galerie Léo Scheer, une quinzaine d'œuvres ayant pour trait commun d'effacer le sujet qu'elles sont censées évoquer : pièce sonore sans son, pièce lumineuse sans lumière...

Dans la lignée des « Objets en moins » de Michelangelo Pistoletto (1965-1966) et du roman La Disparition de Georges Perec (écrit sans la moindre lettre « e »), l'exposition nous dévoile des « apparitions négatives » (terme duchampien).
Boris Achour présente, par exemple, sa célèbre série « Cosmos » (composée de deux cents boîtiers vidéo vide contenant chacun une jaquette), ainsi que Black Hole Sun, un disque vinyle sur lequel sont consignés les secrets de l'artiste et qui est présenté encadré, donc non écoutable.
Fayçal Baghriche propose Enveloppement : un drapeau français accroché par une hampe au mur et qui ne laisse apparaître que sa partie rouge. Via cet agencement, il parvient à donner au tissu une réalité concrète, et permet au matériau de dominer le symbole.
Stéphane Bérard expose Houlàlà (2008), une photographie de grand format (4 x 3 mètres) montrant le système solaire sans la Terre. Par ce procédé, il évacue tout anthropocentrisme : l'univers est composé sans nous, nous ne sommes plus, et nous ne pouvons plus nous observer.
Le facétieux Robert Filliou, nous soumet quant à lui un geste à la fois ludique et violent, un dessin sans dessin. Le quart d'une feuille est déchiré à partir d'un coin et, dans la partie encore visible, figurent la date du geste, la signature de l'artiste, ainsi qu'une phrase il y avait un dessin au coin de cette page. Le dessin n'existe plus que par la trace de son absence et ce qui le désigne...

« Les sujets en moins » s'inscrit dans la lignée des dernières réflexions menées par le groupe de Fresh Théorie sur la notion d'évènement. Ce dernier n'est plus considéré comme une valeur ajoutée à la création, mais bel et bien comme une soustraction réalisée à l'encontre de son propre support ou de son propre récit. Ici, les œuvres privilégient leur économie poétique à la mise en scène dans l'espace.


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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 16:43

Après une première édition réussie en octobre 2007 (6'500 visiteurs et 500 ventes), la foire Art Shopping revient au Carrousel du Louvre les 7 et 8 juin. Avec ses 150 artistes et galeries (Galerie Espace Nollet, galerie Mecenavie, Mondapart, Dima Gallery, Transgignum, espacio de Arte Pablo Ruiz, Willy& Co.), elle espère attirer 10'000 visiteurs.

Partant du principe que l'art gagne à être démocratisé, Gem art, organisateur de l'événement, tente de séduire le public le plus large possible : l'entrée est au prix symbolique de 5 euros (somme remboursée en cas d'achat), et aucune œuvre d'art n'excède 5'000 euros. 

Le public ciblé est constitué d'amateurs d'art, fonctionnant plus au « coup de cœur » qu'à une approche théorique. Cela explique pourquoi les médias spécialisés ne participent pas à la campagne de communication de l'événement ; les organisateurs privilégient la presse parisienne et urbaine grand public. Selon les visiteurs interrogés, cette démarche apparaîtrait comme une libération face à un marché de l'art emprisonné par les lois rigides des intermédiaires, grossistes, agents et marchands.

La foire tend à offrir une meilleure visibilité aux créateurs souffrant d'un manque de reconnaissance et permet d'exposer un grand nombre de mediums, y compris l'art textile, assimilé d'ordinaire à la décoration. Épousant les tendances du printemps, elle est caractérisée par l'exposition d'œuvres inspirées de l'hyperréalisme, du pop'art, et du street art. L'art numérique y sera mis à l'honneur, ainsi que le mash'up, technique mixte incluant medium traditionnels et digitaux.

À chaque édition, Art Shopping achète quelques toiles pour sa propre collection et fait partager ses coups de coeur issus des tendances du moment. En juin, Art shopping met en avant Pierre Alivon, Dominique Rembauville, et Sylvie Singer Kergall.

 

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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 01:58

Entre peinture et écriture, Orient et Occident, l’exposition « Calligraphies d’Orient » (présentée au Louvre des Antiquaires du 25 juin au 3 août prochains) mettra en avant le travail d’une dizaine d’artistes peintres, poètes et  plasticiens contemporains, d’origine orientale. 

Pour son curateur, Brahim Alaoui, la manifestation « s’inscrit dans un double héritage : celui de la calligraphie arabe et de la peinture européenne où l’écrit se donne à voir tandis que le peint se donne à lire ». Les artistes font surgir de cette fascination réciproque une esthétique de métissage et explorent la tradition calligraphique (l’art de tracer une écriture dotée formellement de propriétés esthétiques).

Comme on le vérifie dans son tableau, Bashshaar ibn Burd (2004), l’œuvre d’Adonis, poète libanais d’origine syrienne est viscéralement liée au souffle de la langue arabe. Ses travaux embrassent aussi bien les domaines des créations plastiques, la peinture, les calligraphies, les collages mieux connus sous le nom de «raquimas», pages sur lesquelles on trouve à la fois l’écriture, la couleur et le dessin.
Hussein Madi (1938-) est tour à tour dessinateur, peintre, sculpteur, graveur, graphiste, illustrateur, céramiste, mosaïste, caricaturiste. La diversité de ses talents trouve ses racines dans sa culture bipolaire, entre Orient et Occident, qu’exprime le tracé rigoureux de son dessin.
Longtemps dominées par la graphie arabe, les créations de Mahjoub Ben Bella, né en Algérie, n’en ont conservé que le matériau pictural. Elles donnent à voir une oeuvre dense qui s’inscrit dans un double héritage : celui de la calligraphie arabe et de la peinture européenne. Qu’il joue sur l’abondance des motifs ou sur les performances de sa gamme chromatique, l’artiste crée un constant et minutieux dialogue du signe et de la couleur.


[Visuel : Adonis, Bashshaar ibn Burd, 2004]


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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 12:37
 

L'espace Maatgallery propose, du 29 mai au 26 juin 2008, une réflexion sur l'art et le design et explore la relation que l'homme peut établir entre l'objet usuel et l'aspiration créatrice. Y a-t-il un point de convergence? Peut-on faire se rencontrer ces deux disciplines antinomiques, l'une favorisant le pratique, l'autre le spirituel? C'est sur ce chemin exigeant que se sont rencontrés des artistes comme Floriane Dufour, Matthieu Faury, Mylène Guermont, Thomas de Lussac, Aleksandar Petrovic, Nelly Saunier, James Toleman...

Déployant une imagination délirante au service de la chose, leur art est ludique, visuel, expérimental. On peut attribuer immédiatement une tâche reconnaissable à chaque objet présenté, sans pour autant rendre simpliste la démarche de leurs créateurs. Ainsi de James Toleman qui prône des articles familiers, agréables, que l'on aime posséder et avec qui on entretient une relation privilégiée. Ainsi de Nelly Saunier et Aleksandar Petrovic qui transposent leur rêveries d'enfance en ustensiles pratiques où flottent encore le parfum du rêve. Floriane Dufour travaille elle aussi cet aspect onirique, ces jeux de lumière où l'inspiration artistique transcende le simple artisanat, tout comme Thomas de Lussac jouant avec nos codes conscients pour que l'objet soit signifiant. Mylène Guermont travaille l'incident, l'inattendu, et bouscule nos perceptions, alors que Matthieu Faury fait appel à la sculpture classique à qui il redonne un lustre brillant.

Parallèlement Maatgallery offre un espace de représentation à de jeunes photographes dont les recherches dépassent la simple prise de vue. Qu'elle soit totalement naturelle ou retouchée par ordinateur, celle-ci n'est plus la simple expression d'un réel reproduit, mais une investigation libre et foisonnante où le monde est recrée. La volonté de faire cohabiter ces deux expositions reflète bien l'esprit de Maatgallery, qui s'efforce de faire transparaître la richesse et la diversité de la création contemporaine.

[crédits photos: Thomas de Lussac]


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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 11:43


Pour sa sixième édition, le parcours St-Germain qui anime annuellement le quartier éponyme pendant trois semaines a choisi le thème « Il était une fois ». La manifestation se caractérise par la diversité des médias utilisés: design, happening, peinture, photographie, installation ornent et agrémentent les rues, les places, les vitrines des lieux mythiques du quartier St-Germain-des-Prés. Participent à cette opération des boutiques renommées comme Christian Lacroix, Kenzo, Dior, Louis Vuitton; des endroits mythiques comme le Café de Flore, le Café des Deux Magots, la place Furstenberg.

Françoise Pétrovitch s'installe chez Zadig et Voltaire, et s'interroge sur la relation entre l'imaginaire, le corps humain et les empreintes de pas que l'homme laisse dans sa marche forcée. Sa technique de lavis esquisse une réalité rêvée.

Chez Paul Ka, Katia Bourdarel nous invite à retrouver une part d'enfance au fil d'installations oniriques. Chez Lancel, Anna Gaskell parsème ses photographies de sombres enchantements.

Un coup de cœur particulier pour la Chapelle de l'ENSBA (Ecole nationale supérieure des Beaux-arts) qui accueille deux artistes: Christian Gonzenbach (avec son lapin géant), et Alice Anderson qui souligne le côté noir du conte.

A admirer également, l'installation sur l'univers du conte de Claude Lévêque, les sculptures fantasques de Vincent Beaurin chez Céline, les toiles de Marlène Mocquet chez Christian Lacroix... 


[crédits photos: Christian Gonzebach, Courtesy Galerie Magda Danysz, Paris]

 

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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 13:06
 

La rétrospective « Bridget Riley » - organisée du 12 juin au 14 septembre 2008 au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris - est l'occasion de découvrir une artiste méconnue en France. De ses premières toiles inspirées de Seurat à ses compositions plus récentes, en passant par des œuvres relevant de l'Op'Art (ou art optique), c'est soixante-dix ans d'art que ce peintre, née en 1931, nous dévoile.

L'exposition comprend plus de soixante peintures empruntées à l'artiste, à des collections privées et publiques internationales, plus de deux cents dessins appréhendant le travail de composition picturale, ainsi que deux oeuvres monumentales spécialement composées pour la rétrospective (un dessin et une peinture murale).

Bridget Riley débute ses toiles « par des éléments très connus, plutôt ennuyeux, qui, en eux-mêmes, ne recèlent aucune surprise ». L'ambition de l'Op'Art est en effet de parvenir à la sensation pure, dégagée de toute subjectivité créatrice. Lorsque l'on effrite la portée de la création personnelle apparaissent les contours de la perception où l'oeil du spectateur devient réceptif. Stimulée par des effets géométriques, par la vibration des couleurs, le spectateur est au centre d'un spectacle trompeur et illusoire. Bridget Riley use abondamment du noir et blanc pour appuyer ses effets dans les années 60, en plein coeur de l'Op'Art, avant de revenir aux couleurs dans les années 80 et 90. Bon nombre de ses oeuvres récentes présentées ici sont encore inédites en France.


 

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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 09:56

 

So Feucking French débarquera à Londres, du 15 au 19 octobre 2008. Initié par deux artistes hyperactifs (Christophe Avella Bagur et Michel Castaignet), ce salon d'un nouveau genre a un objectif : démontrer que la peinture française n’a rien perdu de sa vitalité !

 

SoFF prévoit d’ouvrir ses portes à la veille de la Frieze Art Fair, qui attire chaque année à Londres pas moins de 40'000 amateurs et professionnels de l’art. Après une première journée réservée aux collectionneurs – le 14 octobre 2008 – SoFF accueillira le grand public du 15 au 19 octobre dans un espace de caractère : The Village Underground. Situé au cœur du quartier arty de l’East End londonien, aux portes de la City, cet ancien entrepôt de l’époque victorienne abrite en ses murs de brique une surface d’exposition de près de 500 m2.

 

Le salon présentera des œuvres de quinze fervents ambassadeurs de la peinture figurative française, tous âgés entre trente et quarante ans :
> Christophe Avella Bagur (Galerie Jean-Luc et Takako Richard / Paris)
> Michel Castaignet (Galerie Nivet-Carzon / Paris)
> Daniel Clarke (Galerie Françoise Besson / Lyon)
> Raynald Driez (Galerie Déborah Zafman / Paris)
> Yves Gobart (Galerie Hug / Paris)
> Régis Gonzalez (Galerie Métropolis / Paris et Lyon)
> Cristine Guinamand (Galerie Trafic / Paris)
> Hervé Heuzé (Galerie Jean-Luc et Takako Richard / Paris)
> Iris Levasseur (Galerie Odile Ouizeman / Paris)
> Gilles Marrey (Galerie Jacques Elbaz / Paris)
> Gilles Miquelis (Galerie Norbert Pastor / Nice)
> Pascal Pillard (Galerie Déborah Zafman / Paris)
> Jules Rames
> Florence Reymond (Galerie Odile Ouizeman / Paris)
> Franck Rezzak (Galerie du Jour Agnès B / Paris) .

 

Confiée conjointement à Nadir Tazdait et AÏNU, la scénographie est conçue de manière à construire une lecture cohérente de l’ensemble des œuvres présentées tout en soulignant la diversité et la qualité de la création française en matière de peinture.


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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 17:04


A l'occasion du Web Flash Festival qui se déroule les 23 et 24 mai au Centre Pompidou, David Guez présente Dotred, le premier « jeu sérieux ». Une belle et bonne idée pour venir en aide aux plus démunis tout en développant une surface ludique et artistique.

Avec Dotred, ce qui en anglais signifie « point rouge lumineux » comme celui matérialisant l'état de veille d'un appareil électrique, David Guez transcende le simple jeu en ligne et appelle à un véritable réveil des consciences. Le principe est simple: en vous rendant sur http://www.dotred.fr/#, vous pourrez acquérir une parcelle de la ville de Paris, au prix modeste de 2 euros les 100 m² (ce qui en prouve bien la virtualité). Le fruit des 100'000'000 m² vendus sera reversé à aux associations humanitaires « les enfants de Don Quichotte », « habitat et humanisme », le DAL, le collectif « jeudi Noir » et Macaq qui luttent pour le droit au logement pour tous.

L'adhésion à ce projet humanitaire est l'occasion de s'interroger sur le passage du réel au virtuel, et inversement.Au sein d'une interface graphique et ludique en 3 dimensions couplée à une application de cartographie de type Google Map, Dotred encourage une nouvelle appréhension du réel, une nouvelle esthétique.

 

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